Il y a trois « moments » ou « circonstances » de mise en vente d’un bien et la valeur va varier en fonction.
. La vente de gré à gré :
Celle-ci est la plus fréquente. Il n’y a pas d’échéance fixe dans le temps. On peut dire que la vente se fait dans un contexte normal. Elle permettra d’obtenir le meilleur prix du bien.
Elle se fera en trois ou quatre mois (ou plus ou moins). L’idéal est de 4 à 6 semaines. On parlera de la VV en vente de gré à gré.
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La vente publique volontaire :
C’est la vente avec une échéance dans le temps. C’est ce qu’on appelle la vente publique que l’on connaît. Il y aura des publicités autour du bien comme dans la vente de gré à gré mais le bien devra être vendu à une date fixe. Il y aura plusieurs séances de vente aux enchères à des dates déterminées à l’avance. Ici, on parlera de valeur vénale « normale » car la valeur vénale est la valeur de vente si possible dans une vente publique volontaire.
Ce genre de vente est parfois juridiquement indispensable comme pour sortir d’indivision ou pour la vente d’un bien appartenant à un mineur ou à un interdit.
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La vente publique forcée :
C’est la vente en cas de faillite ou de déconfiture. La vente se fera également avec une date d’échéance dans le temps mais assortie d’une saisie immobilière. Il faudra donc vendre rapidement et à n’importe quel prix. C’est la valeur vénale en vente publique volontaire.
Fréquemment on constate brusquement et sans raisons prévisibles soit un engouement soit une désaffectation du public pour certains types d’immeubles dans un quartier ou une région déterminée. L’expert ne peut dès lors que constater ces circonstances et en tenir compte pour la bonne exécution de sa mission.